Henri Mova Sakanyi nouveau premier ministre et ministre de l’intérieur

Henri Mova Sakanyi (photo) vient d’être nommé par ordonnance présidentielle, vice premier ministre et ministre de l’intérieur.

Il remplace à ce poste, Emmanuel Ramazani Shadari.

Ce léger remaniement coïncide avec la nomination annoncée du nouveau secrétaire permanent du PPRD.

Henri Mova Sakanyi, qui en était jusque là le secrétaire général, a vu son poste supprimé dans les nouveaux statuts de ce parti.

Jusque-là, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Mova a été déjà ministre. Il a notamment géré le ministère des Transports et Communication en mai 1997 jusqu’en janvier 1999. Il occupera la même fonction de septembre à novembre 2000. Il a également été ministre des Affaires Foncières, de l’Environnement et du Développement Touristique. Vice-Ministre aux Affaires Etrangères, Ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement. Professeur d’université, il a eu également une carrière de diplomate. Il a été ambassadeur de la RDC à Moscou auprès de la Fédération de Russie de janvier 1999 en septembre 2000. Il a occupé le même poste en Belgique.

Né le 10 Novembre 1962 à Lubumbashi, Mova est marié et père de cinq enfants.

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Idali Raïssa

RDC: Le pagne officiel pour la journée de la femme dévoilé Date 20 février 2018

La ministre du Genre, Famille et Enfant Chantal Safu a présenté ce mardi 20 février 2018 le pagne officiel pour la célébration le 8 mars prochain de la journée internationale dédiée à la promotion des droits de la femme.

Décoré des motifs et plusieurs couleurs, ce pagne qui met en valeur la femme rurale à travers le thème «l’heure est venue, les activités rurales et urbaines transforment la vie des femmes» est déjà en vente notamment dans le Secrétaire du ministère du Genre, Famille et Enfant.

“Cette journée des droits de la femme connaîtra une innovation sur le plan national avec comme sous-thème ‘Investir dans la force productrice de la femme rurale, priorité de la RDC’. Le but poursuivi est d’exalter la femme rurale”, a expliqué Chantal Safou.

À ce sujet, un marathon sera organisé dans la vallée de la N’sele. 500 femmes issues de milieux urbains et ruraux vont parcourir une distance de 8 Km et les 100 premières seront récompensées. En marge de cette activité sportive, une foire de 3 jours sur l’entrepreneuriat féminin se déroulera dans l’enceinte de l’Académie des Beaux Arts.
Kiope Oracia
Actualité.Cd

Échos de l’Université Catholique du Congo

La fin de la mi-session est-elle synonyme du début d’un petit congé?

Il s’avère que les deux semaines consacrés aux examens ont étaient épuisantes,mais faut-il nécessairement prendre un congé pour ça?
La réponse a été oui pour un grand nombres d’étudiants qui ont dit avoir besoin de repos,après des nuits blanches d’études,d’autres ont parlé de la pression qu’ils ressentent à chaque fois qu’ils présentent leurs épreuves parce que la mi-session est importante elle peut faire à ce que qu’un étudiant reprenne l’année dans le cas où celui-ci n’a pas assez des points, elle demande alors une grande concentration.
Ainsi plusieurs étudiants ont dit qu’ils ont besoin après chaque période d’épreuve d’un petit moment de repos,de relâchement pour décompresser.

Cette année aurons nous notre petit congé ? Reste la question que tous les étudiants se posent. En entendant la décision des autorités académiques.

IDALLI Raïssa.

Sylvester Stallone mort ou vivant?

Non, Sylvester Stallone n’est pas mort !
M. BR. Publié le lundi 19 février 2018 à 15h24 – Mis à jour le lundi 19 février 2018 à 15h45

DIVERS
La rumeur qui court sur les réseaux sociaux est tout sauf fondée…
Une curieuse rumeur faisant état du décès de Sylvester Stallone s’est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Fans de Sly, soyez rassurés, il n’en est rien puisque Rocky est bel et bien vivant !
En fait, tout semble parti d’une confusion entre un post sur Instagram de l’acteur et l’éventuel décès de ce dernier. Alors que Rambo voulait simplement faire la promo du second opus de Creed, certains se sont emballés, annonçant la mort de l’acteur, déterrant au passage un ancien hoax d’un an et demi qui faisait également mention du décès de Sly !
officialslystallone

http://www.dhnet.be/buzz/divers/non-sylvester-stallone-n-est-pas-mort-5a8adc42cd70f0681dca57c4
Idali Raïssa

Gestion des immondices à Kinshasa : les communes mises à contribution

Lors d’une réunion organisée il y a quelques jours à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le gouverneur André Kimbuta a rappelé à tous les bourgmestres de à s’impliquer dans la gestion des décharges publiques et centres de transit des déchets se trouvant dans leurs communes. Ils sont notamment invités à trouver des moyens pour l’entretien de ces sites, connus pour leur débordement et leur puanteur. Si à Kintambo les travaux de la gestion des déchets ont déjà commencé, d’autres municipalités trainent le pas. Reportage.

Dans la commune de Kintambo, devant la décharge appelée «hôpital», les passants sont surpris de voir que cet espace est clôturé avec des fils barbelés, propre et rangé. Le bac ne déborde pas et il n’y a pas non plus d’ordures sur le sol. Les déchets sont classés dans des compartiments en briques selon leur composition.

Le bourgmestre de Kintambo, Didier Tenge Litho, explique comment est géré ce site : «On reprend les plastiques, les cartons, aluminium et les bouteilles. Il y a une transaction en termes de monnaie qui est faite. Tout le monde reprend ces déchets. A la 7e rue par exemple, on fabrique des mouchoirs à papiers. Les bouteilles, nous les amenons à la Boukin [entreprise de fabrication des bouteilles]. Tout ce que vous voyez ici, c’est de l’argent qui dormait depuis longtemps».

Les fonds générés par ces transactions sont gérés par la commune afin de «payer le personnel, continuer les travaux et réaliser d’autres projets de la commune».

Le bourgmestre Didier Tenge promet de continuer à travailler, et mettre de l’ordre dans d’autres décharges de sa commune qui ne sont pas encore rangées.

1 000 FC, accès aux décharges

Pour avoir accès aux décharges, il faudrait débourser à partir du 1er mars 1 000 Francs congolais (0,62 USD) pour ceux qui n’ont pas de sachet sur lequel est gravé le logo de la ville, informe le bourgmestre de Kintambo, Didier Tenge Litho.

Ceux qui ont des sachets avec le logo auront un accès gratuit aux décharges. Une mesure qui vaut pour toutes les communes.

A Kasa-Vubu, cette décision n’enchante pas les pousse-pousseurs, qui exigent que l’accès soit réduit à 300 Fc (0,18 USD).

«Les sachets à 1000 FC c’est cher. Il nous faudra combien de sachets pour remplir les charriots ? On doit nous les [sachets] vendre à 300 FC», plaide un poussee-pousseur.

Décharges supprimées à Kasa-Vubu

Dans la commune de Kasa-vubu, La bourgmestre, Bébé Mbuyi Meta, affirme que certaines décharges situées devant les écoles ont été supprimées. Seules deux ont été retenues : celles de Banalia et Lukandu.
Elle promet de les clôturer bientôt et d’organiser les évacuations tous les samedis.

Sur le terrain, ces décharges ne fonctionnent pas. Elles sont réellement supprimées. Ceux qui viennent avec des immondices sont appelés à trouver d’autres endroits :

«Nous ne recevons pas de déchets en attendant un réaménagement du site. Nous demandons à ceux qui viennent avec des déchets d’aller ailleurs», affirme un agent de la Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa (RATPK).

Les pousse-pousseurs rencontrés sur place s’en plaignent : «Je viens de Kasa-Vubu, mais nous vidons nos charriots loin vers Inga, dans la commune de Bandalungwa».

Malgré les efforts fournis par les bourgmestres, la population ne les accompagne pas. À Kintambo et à Bandalungwa, les habitants semblent avoir repris l’habitude de jeter les ordures dans la nature.
A toutes ces personnes, le bourgmestre de Kintambo promet des sanctions.

«Nous avons déjà interpellé 3 personnes qui sont dans la commune. Nous avons le parquet nous appuie et la police aussi», fait-il remarquer.

Après le désengagement de l’Union européenne du projet d’assainissement de la ville de Kinshasa en août 2015, les immondices s’étaient entassées dans les décharges publiques. Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, avait évoqué des problèmes financiers pour évacuer les poubelles. Selon lui, le gouvernement central avait pris l’engagement de financer à hauteur de 800 000 dollars américains par mois les travaux d’évacuation et d’enfouissement de ces immondices durant une année. Ce qui n’aurait pas été fait à l’époque.

Radiookapi.net

Patrice Ndjali

Échos politique de la diaspora congolaise(France).

RDC au sujet du président Kabila,la diaspora s’adresse au préside Macron .

POLITIQUE

Paris, France-

Mme Claire Tawab, présidente du Conseil des Élus Français d’Origine du Congo Kinshasa (CEFOCK)

Face à la crise politique congolaise qui semble sans issue, un Collectif des élus français d’origine congolaise (CEFOCK), une association Loi 1901, a saisi le président français, Emmanuel Macron. C’est ce que révèle un courrier daté du 31 janvier dernier signé par sa présidente et adjointe au maire de Grigny dans l’Essonne en région parisienne.

Cette lettre a été publiée par le site http://www.afriwave.com basé à Bruxelles.

Dans ce courrier, un appel est lancé au président Macron pour qu’il puisse s’investir pour une solution dans la crise qui secoue la RDC suite à la non tenu des élections selon la Constitution.

« Je vous écris afin de vous faire part de ma profonde préoccupation que m’inspire la situation politique difficile qui prévaut en RDC, depuis 2016, à la suite de l’élection présidentielle non organisée dans le délai constitutionnel. Cette crise a pris de l’ampleur, en ce début de l’année, suite à une intervention musclée de l’armée et de la police contre des citoyens qui manifestaient pour exiger du pouvoir de Kinshasa le retour à l’ordre constitutionnel.

Ce qui est inédit, dans cette intervention barbare, est l’attaque des chrétiens dans des maternités et à l’intérieur des églises : chose qui ne s’est jamais produite, dans aucun pays du monde, en ce début de XXIème siècle », peut-on lire dans cette lettre.

Ce collectif insiste sur le fait que la voix de la France ne devra pas se limiter  » à une simple condamnation.

Mais elle doit être portée au Conseil de sécurité des Nations-Unies pour demander, d’une part, la redéfinition du mandat de la Monusco sur la protection des civils et, d’autre part, le maintien à l’isolement militaire et économique du régime de Kinshasa.


La Tempête des Tropiques

IDALI Raïssa

Budget électorale : le président Kabila nous en parle.


Dans son message des vœux à la nation, le Président de la République Joseph Kabila a évoqué le principe de « souveraineté » pour confirmer l’autofinancement du Budget électoral (432 millions USD pour les scrutins de 2018) par le Gouvernement congolais.

Ce qui signifie clairement que le Gouvernement s’est préparé à bien passer l’apport de ses partenaires financiers qui semblent tergiverser et conditionner leurs mises. Mais l’expérience budgétaire des années précédentes dites aussi « électorales » attise les doutes des certains observateurs et analystes.

Joseph Kabila, visiblement convaincu du caractère irréversible du processus électoral, n’y est pas allé par le dos de la cuillère.

« Ce processus relevant de la souveraineté nationale et son financement étant totalement pris en charge par le gouvernement de la République, je vous invite à vous en approprier et à assumer ainsi, à travers cet acte, l’exercice de votre droit à l’autodétermination. J’en appelle à cet effet à la vigilance de tous et à l’engagement de chacun afin de barrer la route à tous ceux qui, sans y croire, s’étant servis du prétexte des élections depuis quelques années, seraient tentés aujourd’hui de recourir à la violence pour interrompre le processus démocratique en cours et plonger le pays dans l’inconnu ».

A cet effet, dans le Budget de l’Etat de l’Exercice 2018 qui vient d’entrer en vigueur depuis ce 1er Janvier, il est prévu un montant total de 502 millions USD pour la finalisation des opérations de révision du fichier électoral et les 3 premiers scrutins prévus dans le calendrier électoral.

Si l’apport des partenaires financiers de la RDC restera conditionné au point de ne pas être mis à la disposition du Gouvernement pour la CENI, le plan de décaissements de l’Etat pour ce budget électoral n’est pas connu du peuple congolais alors qu’il est attendu depuis le 30 Novembre 2017. Ce qui pousse d’aucuns à douter de la réelle volonté du Gouvernement à mettre à la disposition de la CENI de fonds nécessaires.

Ce doute est fondé sur le fait qu’en 2017, une ligne budgétaire de 764 millions USD a été prévue pour les élections en Décembre de la même année. Si le Gouvernement a connu de difficultés notamment financières pour mobiliser ces fonds et les décaisser concrètement en faveur de la CENI, d’autres raisons ont concouru au report de ces élections en 2018.

Pour des analystes avertis, le budget électoral ne devrait plus être un prétexte pour la non organisation des élections en RDC le 23 Décembre 2018. Car, estiment – ils, les congolais électeurs en ont assez de prendre leur mal en patience. Wait and see !

Congomedia.net
Raïssa Idali